Made with racontr.com

LA PÊCHE INDUSTRIELLE ILLEGALE :


Suite à une opération de surveillance de l’aviation française qui secondait la Direction de la protection de la surveillance des pêches sénégalaises, quatre navires industriels russes ont été surpris au large des côtes casamançaises en pleine action de pêche illicite. Fin 2013 le bateau russe multirécidiviste « Oleg Neydenov » a été conduit de force par la marine nationale au port de Dakar. Ce navire avait été arrêté pour la même infraction en mai 2012. Oleg Neydenov mesure environ 120 mètres de long. Il est capable d'aspirer plus de 100 tonnes de poissons en une seule journée, cela illustrant les ravages de la pêche illégale qui affecte particulièrement les populations côtières qui sont confrontées à la raréfaction des ressources. Les pirogues vont de plus en plus loin en mer pour pêcher parfois jusqu’en Guinée-Bissau. Qui dit aller plus loin, dit prendre des risques et dépenser plus de carburant, ce qui provoque une hausse des prix du poisson sur les marchés locaux.

LA PÊCHE ARTISANALE ILLEGALE :


« Il est interdit d'utiliser ou de détenir à bord des embarcations de pêche des filets maillants fabriqués à partir d'éléments monofilaments ou multimonofilaments en nylon. » (Decret N° 98-498 du 10 juin 1998).


C’est un filet qui pêche vite et bien (dixit les pêcheurs). En effet, le mono-filament n’absorbe presque pas d’eau, il est donc plus léger et plus facile à remonter à bord, un même équipage peut travailler avec plus de filets. Mais surtout il capture plus de poissons et par conséquent améliore la rentabilité de l’unité de pêche. Cette dernière caractéristique est la raison pour laquelle ce filet a été interdit, son utilisation ne permet pas une pêche sélective et lorsque les filets sont perdus ils continuent à pêcher pendant des décénnies détruisant les écosystèmes marins.

La réglementation est pourtant très difficile à faire appliquer, ce décret n’est peu ou pas appliqué par les professionnels au Sénégal.

RETOUR AU MENU

DÉMARRER LE FILM